• Le marché de l’électricité en France et en Europe a connu une période de confiance en mai en raison des améliorations des prévisions de production nucléaire d’EDF. Cependant, cette tendance s’est inversée en raison des températures record, entraînant une consommation élevée de gaz et une réduction des importations de GNL en provenance d’Asie.
  • Actuellement, 22 des 56 réacteurs nucléaires en France sont à l’arrêt, ce qui représente 72% de la production d’électricité totale. Malgré cela, la capacité de production est inférieure de 2 GW par rapport aux prévisions. Des augmentations de température prévues pour les prochains mois pourraient également affecter la capacité de refroidissement des réacteurs, créant ainsi une inquiétude concernant la sécurité énergétique au premier trimestre 2024.
  • Les marchés de l’énergie ont été impactés par la canicule persistante et les perturbations dans les gisements de gaz norvégiens. Les prix de l’électricité et du gaz ont augmenté, tandis que les prix du charbon et des droits d’émission de CO2 ont également enregistré des hausses.
  • Les prix de clôture des contrats à terme sont indiqués pour différentes périodes (2024, 2025 et 2026) pour l’électricité et le gaz, montrant des variations depuis la semaine précédente.
  • Le marché pétrolier reste volatile en raison des inquiétudes concernant la conjoncture mondiale et des facteurs haussiers mentionnés précédemment.
  • Les cotations sur le marché des émissions de CO2 ont augmenté en raison des annonces d’un été plus chaud et plus sec que la moyenne, mais une consolidation est attendue.
  • Le charbon a également enregistré une hausse, mais une consolidation est possible si la vague de chaleur en Asie prend fin .